Réglages et Sonorité

« Chaque musicien à sa propre sonorité, régler son instrument récent ou d’antan, c’est indispensable pour mettre en valeur la personnalité complète de l’artiste…beaucoup d’écoute avec le temps pour atout, puis aller aux concerts, et l’un des ingrédients miracle, beaucoup d’amour ! » 

Le réglage de sonorité d’un instrument demande une grande connaissance de l’architecture de l’instrument du quatuor, car la conservation de l’instrument ancien est toujours un facteur primordial. Un violon bien réglé peut atteindre avec son maître à jouer cette double sonorité tant recherchée.

Pascal adapte les sonorités au désir du client, présent lors des réglages. Une relation s’établit peu à peu entre l’artisan, l’instrument et le musicien soliste ou concertiste, et il n’est pas rare qu’un violoniste passe chez son luthier avant un concert pour être rassuré.

Le chevalet, quant à lui, soutient les cordes et transmet leurs vibrations à la table d’harmonie. Il doit être parfaitement ajusté pour garantir une bonne répartition des forces et une sonorité équilibrée. Chaque millimètre compte, et Pascal doit souvent faire de nombreux ajustements pour trouver la position idéale.

Pour améliorer le son de l’instrument, Pascal utilise souvent un outil d’apparence un peu barbare par sa forme. Que l’on appelle la pointe aux âmes. Cela permet de travailler à l’intérieur des instruments à l’aide d’un cylindre d’épicéa qui permet de faire la jointure entre la table et le fond et de transmettre les vibrations. Cela nous permet de régler les aigus, les graves et les médiums, en fonction des goûts des musiciens.